En moyenne mobile des trois derniers mois, le nombre d'heures de travail effectuées dans la branche du travail temporaire a reculé de 4,9 % par rapport à la même période de l'année dernière. En comparant l'évolution depuis le début de l'année avec les chiffres de l'année précédente, on constate un recul de 3,2 %. La tendance négative de notre branche, déclenchée par la faible croissance économique globale, s'accentue.
Les indicateurs économiques de la branche du travail temporaire le montrent: le recul des heures de travail s'explique par une conversion de postes temporaires en emplois fixes. C'est un phénomène classique à la fin d'un cycle conjoncturel. Certains travailleurs temporaires sont embauchés par les entreprises qui souhaitent ainsi retenir des spécialistes qualifiés. Mais en raison de la baisse des commandes, aucun nouvel employé temporaire n'est embauché. Ce phénomène se manifeste actuellement dans tous les secteurs, de la construction aux services en passant par l'industrie.
