Au deuxième trimestre 2021, le secteur temporaire enregistre une reprise fulgurante. Selon le Swiss Staffingindex, les travailleurs temporaires ont effectué pas moins de 24,5% d'heures en plus par rapport au même trimestre l'année précédente. Une situation favorable qui permet à la branche de rattraper une grande partie du retard pris en raison de la pandémie. Tous les secteurs seraient concernés par cette amélioration, d'après les conseillers en personnel.
Suite à l'assouplissement des mesures de protection contre le coronavirus décidé par le Conseil fédéral, la branche temporaire a connu un redémarrage soutenu entre mars et juin 2021. Les établissements des secteurs de l'événementiel et de la restauration ont rouvert leurs portes et la population compense à présent les restrictions de consommation qui lui ont été imposées pendant la crise. Résultat: le marché du travail a plus que jamais besoin de recruter. La croissance du secteur temporaire est solidement ancrée et concerne toutes les branches professionnelles.
Une situation actuelle de bon augure pour l'avenir
Le secteur temporaire est un indicateur précoce de l'évolution économique du marché du travail. Néanmoins, l'interprétation de ce taux de croissance demande une certaine prudence. Pendant la période de référence, c'est-à-dire le deuxième trimestre 2020, le secteur a enregistré une chute drastique de 22,8% en raison du confinement. La conjoncture actuelle ne traduit donc pas une croissance de la branche, mais simplement une reprise rapide. Car aujourd'hui, le secteur n'a pas encore tout à fait rattrapé son niveau du deuxième trimestre 2019. Deux dirigeants sur trois tablent cependant sur le maintien de cette amélioration dans les six prochains mois.
Rectification du Swiss Staffingindex relatif au premier trimestre 2021
En raison d'une erreur technique survenue lors de la transmission des données de l'un des fournisseurs de logiciel affiliés, les nombres d'heures indiqués dans Swiss Staffingindex relatif au premier trimestre 2021 étaient inférieurs à la réalité. La valeur corrigée est ainsi de -0,6%, et non de -12,8%.
